D.O.G.B.O.-Dogbo

1. ‘The Garden of Toyo’ in the district of Madjre, Dogbo, Benin, West-Africa
 

They have been called ‘les oubliés des oubliés’ before: people with a mental disability, in Africa. Most people believe they are possessed, or damned, and are terrified of them. Often, these people are constrained by family members to ensure they don’t cause any trouble or run away. They are chained to a tree or hidden in a dark room, hidden from the stares of the village members. Other times, they are sent away and forgotten, to wander streets and markets scavenging for food. They are mistreated, abused or neglected. When their bodies are found along the streets, they are lucky to be shown a last sign of dignity and buried.

The ‘garden of Toyo’ is a rehabilitation centre to provide support for people with such a mental disability and to successfullly reintegrate them in society. The residents of ‘the garden’ currently benefit from a basic yet effective service provision, that has improved their livelihoods. The construction of the centre has been a first achievement but ensuring there is qualified staff and a sustainable source of funding have been more difficult. These are some of the challenges the project faces, today.  

1. “Le jardin de Toyo” dans l’arrondissement Madjrè à Dogbo, au Benin, en Afrique de l’Ouest :

Parfois, on les appelle ‘Les oubliés des oubliés’, les personnes avec des troubles mentaux ou psychiques en Afrique. La plupart les considèrent comme hantées ou persécutées et ont peur d’elles. Souvent, les familles prennent des mesures pour séquestrer leurs membres de familles atteints de troubles mentaux ou psychiques, de sorte qu’ils ne puissent pas faire de mal, qu’ils ne gênent pas. Souvent, ils sont enchaînés aux pieds et aux mains à un arbre, un pilori ou quelque part, à l’abri des regards, dans la maison. Ils sont complètement abandonnés, ni soignés, ni lavés. Parfois, on les chasse de la maison, du village et on ne s’ occupe plus du tout d’eux. Parfois ils vagabondent pendant des années dans la ville ou sur le marché, à la recherche de nourriture, souvent nus et dans un état d’abandon physique. S’ils s’approchent des gens, demandent de la nourriture, ou s’ils gênent, on les chasse, harcèle ou maltraite. Un jour, on les trouve morts à côté de la route. S’ils ont de la chance, on les enterre. Le ‘jardin de Toyo’ est un centre de refuge et d’éducation avec le but d’aller à la recherche de ces personnes ( jeunes et adultes), de leur donner tous les soins nécessaires ( entre autres médicaux), de leur offrir un abri et des activités utiles pendant la journée. L’ultime but est de les reconduire dans leurs familles, leur village ( si c’est possible, bien sûr). Les résidents du centre ont en ce moment un lieu de refuge et de travail simple, mais suffisant. Réaliser les constructions, c’est très important, mais ce qu’une partie de travail à accomplir. Faire en sorte que le centre continue à fonctionner, qu’on puisse embaucher un personnel qualifié pour les suivis médicaux et l’accompagnement des patients, demande des efforts en continu pour rassembler les fonds nécessaires. C’est le défi pour l’avenir de ce projet.

2. La création d’un centre de formation professionnelle pour des jeunes filles fragilisées à Dogbo, au Bénin en Afrique de l’Ouest.

Dans la région autour de Dogbo, beaucoup de jeunes femmes entre 16 et 20 ans sont victimes de traitements inhumains, de travaux physiques très durs, de mariages arrangés (forcés), de trafic de personnes, de travail d’esclave. De ce fait, les jeunes femmes se trouvent dans une position d’infériorité et elles sont vulnérables, souvent victimes d’exploitation. Elles sont analphabètes et n’ont aucune formation professionnelle, n’ont pas de travail.

Ce projet a pris l’initiative de commencer à donner des formations professionnelles à ces jeunes femmes. Elles apprennent la coiffure et la couture, dans le but de trouver du travail dans ces secteurs. Après la formation, elles retournent dans leur village avec une valisette pleine de matériel pour effectuer la profession apprise.

Le centre de formation se fait dans deux vieux bâtiments abandonnés. Mais ces deux bâtiments ne suffisent pas au nombre croissant de jeunes femmes qui arrivent au centre. L’accommodation est plutôt primitive. Le but de l’organisation est de construire et de gérer un vrai centre de formation, avec une bonne accommodation et un bon matériel d’apprentissage.  Un deuxième but est d’offrir un logement aux jeunes femmes le temps qu’elles suivent la formation parce que, quand elles rentrent chez eux le soir, sous la pression de la famille,  elles ne retournent pas au centre pour finir la formation. La qualité des formateurs et de la formation est également un  de nos soucis. Trouver des enseignants / formateurs expérimentés est un challenge pour l’avenir du centre.

En plus de ces activités, notre ONG informe et sensibilise toute la société impliquée. Elle explique les problèmes aux parents, familles, chefs de villages et au gouvernement local.

Young girls (16 to 20 years old) are often the victim of discrimination, abuse or exploitation including forced marriages or human trafficking, in and around Dogbo. Most of them are illiterate, uneducated, and have no source of income.

The centre was established to provide these girls with skills training, especially in hair dressing and sewing, to become self-sustainable. After the trainings, the girls return home with a toolkit to further establish a profession. The training venue is very basic, and dilapidated, and unable to host the growing number of girls interested to benefit from the project. The aim is to establish a professional training centre, including good accommodation and learning materials. The poor quality of the training and attracting qualified trainers are challenges, too.

The NGO informs and sensitises the entire community, including family members and traditional leaders, about the need to support these young girls.

D.O.G.B.O.-DOGBO vzw -  Johan Leenknecht - Groenen Herdersstraat 29 - 8800 Roeselare
Facebook pagina: dogbo dogbo vzw

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